Les rois du monde
Dans cet article, je dénonce la déconnexion des milliardaires face aux crises écologiques et sociales. J'analyse leur impact sur la planète, leur culture de consommation ostentatoire et leur contrôle des médias.
Les rois du monde vivent au sommet
Ils ont la plus belle vue, mais y a un mais…
Bienvenue au sommet de l’absurdité, le Mont Olympe du neolibéralisme
Ah, les milliardaires. Ces êtres presque divins qui flottent au-dessus de nous, pauvres mortels, depuis leurs yachts, leurs jets privés ou, soyons honnêtes, probablement des stations spatiales privées d’ici dix ans. Ils vivent au sommet, là où l’air est pur, le caviar frais, et les problèmes climatiques ? Inexistants.
Mais siii le climat, vous savez, cette "invention gauchiste", comme ils disent, pour justifier qu’on veuille leur voler leur argent. Parce que tout tourne toujours autour de leur argent.
Un exemple ? Prenons l’histoire de ce milliardaire qui aurait financé une étude prouvant que les piscines chauffées sont excellentes pour l’environnement parce que les ours polaires préfèrent les piscines chauffées. Parce que, bien sûr, même la nature se plie à leur confort. Et si ce genre d’absurdité vous semblait crédible jusqu’à la partie sur l’ours polaire, c’est sans doute parce que vous êtes déjà trop habitué à leur monde, où le grotesque, voir l’ubuesque, est la norme.Dans cette chronique je ne vais probablement pas vous apprendre grand chose, et si c’est le cas, vous allez penser qu’il s’agit d’une théorie du complot.
Ce à quoi je vous répondrai “faites vos propres recherches” mais pas sur véritécaché.org ou onvousment.fr mais simplement dans Google et assez étonnamment d’après ce que je dirai tout à l’heure mais dans les médias dit traditionnels.
Mais même si vous avez déjà en tête beaucoup de pièces du puzzle que je vais rassembler devant vous, le fait de les réunir comme cela dans une logique aussi implacable que la domination qu’ils exercent sur nous, vous permettra peut-être de mieux défendre à l’avenir vos positions islamo-gauchistes face au tonton raciste dont vous avez subi la présence à Noël. Et comme on le verra, informer, c’est la seule chose sur laquelle on peut se battre à armes égales contre ces vampires de jour. (big up à celleux qui on la ref, pour les autre, allez regarder Hero Corp, ça n’a rien à voir avec cette chronique mais allez regarder quand même)
Alors c’est parti pour un procès à la Monsieur Carnaval, parlons des sources de tous nos maux !
Mais finalement sans exagération, preuve s’il en est de l’hubris des milliardaires, enfants gâtés de notre société, avec eux tout est possible, de la simple extravagance à l’affranchissement des règles.
Des pollueurs professionnels
Et on va commencer par la règle la plus élémentaire: la survie de notre espèce.
La planète brûle. Littéralement. Et devinez qui tient l’essence et les allumettes ? Bingo ! Nos chers milliardaires. Leur empreinte carbone est un spectacle dantesque : 7 746 tonnes de CO2 par an en moyenne. À titre de comparaison, vous, moi, et vos voisins, on atteint péniblement 8 tonnes par an chacun.
C’est donc presque l’équivalent de 1000 ans de pollution, ou plus réaliste, la pollution cumulée d’une vie entière de 12 français moyens… en une seule année pour une seule personne. C’est absurde.
Prenons Bernard Arnault, notre vendeur de sacs à main préféré. Il pollue plus qu’un pays en développement. Mais ne vous inquiétez pas ! Dans un geste d’altruisme inouï, il a vendu son jet privé. Non pas pour réduire son empreinte écologique, mais pour échapper aux paparazzis.
Ah, cet homme, un modèle d’engagement ecologiste que nous devrions saluer ! Non ? non.
Et parlons de leurs loisirs : des yachts gigantesques, des collections de voitures absurdes, des palais surdimensionnés. C’est comme si leur seul but était de transformer chaque ressource naturelle restante en un symbole ostentatoire de leur supériorité. Et quand ils ne consomment pas eux-mêmes, ils investissent dans des industries polluantes – pétrole, gaz, charbon – pour s’assurer que même votre voiture hybride n’aura aucune chance de compenser leur désastre écologique.
Vous vous demandez peut-être comment ils font pour justifier un tel train de vie ? C'est simple : ils nous expliquent qu'ils créent de l'emploi, qu'ils sont des entrepreneurs visionnaires et que, grâce à eux, l'économie tourne.
Mais en réalité, leur principal objectif est de s'enrichir toujours plus, quitte à détruire la planète au passage, quitte à détruire des vies, quitte à détruire la société elle-même.
Le luxe, leur langage sacré
Pourquoi tout ce gaspillage absurde ? Parce que, pour eux, le luxe n’est pas une indulgence. C’est un langage, un code sacré qui dit : "Regardez comme je suis supérieur à vous, bande de gueux."
Leur distinction sociale repose sur trois piliers :
- Se démarquer de la masse : Leur mode de vie est une déclaration : "Je suis spécial, vous ne l’êtes pas."
- Consommer ostentatoirement : Chaque Rolex, chaque yacht, chaque bouteille de vin à 30 000 euros est un doigt d’honneur (à 132 000 euros) au reste de l’humanité.
- La compétition des egos : Qui a le yacht le plus long ? Le jet le plus rapide ? La villa avec le plus de piscines inutiles ? Ils sont dans une course perpétuelle pour prouver qu’ils sont encore plus riches et plus vides que leurs collègues.
Et bien sûr, ces comportements influencent tout le monde. Ils imposent des standards absurdes que les classes moyennes s’épuisent à essayer d’imiter. Les marques de luxe deviennent des totems. Les vacances dans des destinations paradisiaques deviennent des quêtes impossibles. Tout le monde court après une vie "inspirée" par leurs extravagances, sans réaliser qu’on joue à un jeu qu’on ne peut jamais gagner.
Pour mieux saisir l'ampleur de ces inégalités, imaginons une échelle cosmique. Si l'on partait du centre du Soleil et que l'on convertissait chaque euro de fortune en un kilomètre parcouru, voici où nous arriverions :
Le rayon du Soleil, il fait 600 000km de rayon pour info
Un smicard sortirait à peine du Soleil au cours de toute sa vie active, soit une distance d’environ 800 000 km,
Un Français moyen atteindrait pas beaucoup plus, environ 1 250 600 km, soit un peu plus d'un cinquième de la distance jusqu'à Mercure.
Et alors les milliardaires, ça donne quoi ? Mercure ? Venus ? NON.
Le plus pauvre des milliardaires français atteindrait déjà Saturne avec ses 1,4 milliard d'euros.
Le 15ème plus riche dépasserait Pluton.
La 5ème fortune de France se situerait 5 fois plus loin que Pluton, aux alentours de Voyager 1.
Et Bernard Arnault, l'homme le plus riche de France, serait six fois plus loin que Voyager 1 !
D’où un coeur de glace probablement…
Les médias, leur arme de domination massive
Mais comment est-ce qu’ils influencent la société à leur avantage pour éviter qu’on aille leur défoncer le crâne avec un marteau et leur trancher la gorge avec une faucille ?
Vincent Bolloré, Bernard Arnault, Patrick Drahi, Xavier Niel… Ces noms ne vous disent rien ? Ce sont vos marionnettistes.
- Vincent Bolloré, 13ème fortune française, a constitué un véritable empire médiatique avec Vivendi. Il contrôle des chaînes comme Canal+, CNews, C8, et des magazines comme Gala, GEO et Capital.
- Arnaud Lagardère, bien qu'ayant cédé une part majoritaire de Vivendi à Bolloré, conserve une influence significative avec son groupe Lagardère, qui possède des médias comme Europe 1, Paris Match et Le Journal du Dimanche.
- Bernard Arnault, l'homme le plus riche de France, possède le groupe Les Échos-Le Parisien, renforçant ainsi son emprise sur l'information économique et générale.
- La famille Mohn, allemande, mais très présente en France avec Bertelsmann, contrôle des médias majeurs comme RTL, M6 et W9.
- Xavier Niel, fondateur de Free, a créé un fonds pour soutenir une presse indépendante et possède des parts dans des journaux comme Le Monde et L'Obs.
- Martin Bouygues est à la tête du groupe TF1, (TF1 + LCI + TMC+ régie de pub +.production audiovisuelles…)
- Patrick Drahi, avec son groupe Altice, possède BFM TV, RMC et Libération.
- La famille Dassault, en plus de son empire industriel, contrôle Le Figaro.
Ils possèdent donc la majorité de vos journaux, vos chaînes télé, vos stations de radio.Lorsque plusieurs médias appartiennent à un même groupe, ils tendent à adopter une ligne éditoriale homogène. Cela peut sembler logique d’un point de vue économique : une même vision, un même message, et des économies d’échelle. Mais cette uniformisation a un coût pour la diversité des idées.
Prenons un exemple : si un milliardaire possède à la fois des chaînes de télévision, des journaux et des sites d’information, il peut imposer une orientation politique ou économique à l’ensemble de ses publications. Résultat : des informations sélectionnées, présentées et interprétées de manière à coller à une vision du monde bien précise. Dans certains cas, cela se traduit par une minimisation des sujets qui pourraient nuire à ses intérêts (comme des enquêtes critiques sur ses entreprises) et une amplification des sujets qui renforcent son influence ou ses valeurs.
Ainsi, au lieu d’une pluralité d’opinions, les citoyens se retrouvent confrontés à une redondance d’informations qui confortent un narratif unique, éliminant toute nuance ou débat contradictoire.
Ils façonnent l’information pour vous montrer ce qu’ils veulent : un monde où tout va bien (surtout pour eux), où leurs yachts sont des "symboles d’innovation" et où vos salaires stagnants sont "le prix à payer pour la compétitivité."Le biais de confirmation peut alors finir le travail !C’est un mécanisme psychologique qui pousse chacun à privilégier les informations qui confirment ses croyances, tout en rejetant celles qui les contredisent. Les bulles médiatiques exploitent ce biais à la perfection : elles offrent un flot continu de contenus qui rassurent et valident nos opinions préexistantes.
Avec le temps, ces biais se renforcent :
- Nous devenons de moins en moins enclins à écouter des points de vue opposés.
- Nous développons une méfiance accrue envers toute information qui ne cadre pas avec notre vision du monde.
Les bulles médiatiques ne sont pas de simples anomalies ; elles ont des conséquences graves pour la société dans son ensemble.
Enfermés dans des bulles où nos croyances sont sans cesse validées, nous avons de plus en plus de mal à comprendre ceux qui pensent différemment. La société se fragmente en camps opposés, incapables de dialoguer ou de trouver des terrains d’entente.
L’exposition continue à des contenus polarisants peut pousser certains individus vers des positions extrêmes. Que ce soit dans le domaine politique, religieux ou social, les bulles médiatiques créent un environnement propice à la radicalisation.Un exemple frappant de l’effet des bulles médiatiques est celui des élections présidentielles américaines de 2016. Les partisans de Donald Trump et d’Hillary Clinton vivaient littéralement dans des réalités parallèles :
Les électeurs de Trump étaient exposés à un flot de contenus pro-Trump, souvent complotistes, qui dépeignaient Clinton comme une "criminelle" ou une "menace pour l’Amérique".
Les électeurs de Clinton, de leur côté, consommaient des informations qui confirmaient leur mépris pour Trump et ses partisans, les qualifiant de "déplorables" ou d’"incultes".
Le résultat ? Une société américaine plus polarisée que jamais, où le dialogue entre camps opposés est presque impossible… et qui n’a pas évolué dans le bon sens depuis !!!
Face à des défis majeurs comme le changement climatique ou les inégalités sociales, la polarisation des opinions rend presque impossible la construction d’un consensus. Les citoyens restent enfermés dans leurs bulles respectives, incapables de collaborer pour relever ces défis communs.
Et ça les arrange bien nos milliardaires, ce status quo !!!Mais pourquoi les journalistes, censés présenter la vérité, ne réagissent pas ? Ils sont menacés ? Ils ont des ordres ?
Les journalistes des grands médias évoluent dans ces environnements éditoriaux où iels doivent souvent composer avec les attentes implicites de leurs employeurs. Dans un média possédé par un milliardaire, critiquer le pouvoir économique ou les inégalités devient un exercice délicat.
L’autocensure n’est pas forcément imposée par des ordres directs. Elle découle souvent d’une compréhension tacite des limites à ne pas franchir pour préserver sa carrière ou son poste. Cela engendre une homogénéisation des contenus : des sujets sensibles sont évités, des enquêtes approfondies abandonnées, et des angles critiques édulcorés.
Et nous, consommateurs ? Coincés dans des bulles médiatiques qui nous confortent dans nos préjugés, parce que les algorithmes savent mieux que nous ce que nous devons penser.
Le lobbying : la capture de l’État
On pourrait croire que les milliardaires se contentent de collectionner des villas et des yachts, mais non. Leur véritable super-pouvoir réside ailleurs : dans leur capacité à façonner les lois et les institutions à leur avantage. Avec leurs armées de lobbyistes, ils n’obéissent pas aux règles : ils les écrivent.
Les campagnes électorales : de la démocratie en kit
Les campagnes politiques sont devenues un spectacle hors de prix, et devinez qui finance les projecteurs ? Les milliardaires, bien sûr ! Grâce à leurs "dons" généreux, ils soutiennent des candidats qui, ô surprise, défendent des politiques favorisant leurs intérêts.
Aux États-Unis, on parle de "Super PACs", ces comités de financement de campagne où un milliardaire peut injecter des millions sans limite. En France, les financements sont plus discrets, mais tout aussi efficaces. Un cocktail, un dîner privé, quelques promesses glissées entre deux coupes de champagne, et hop : une réforme fiscale en leur faveur voit le jour.
Et qu’est-ce qu’ils obtiennent en retour ? Des baisses d’impôts, des déréglementations, et surtout, des politiques climatiques tellement tièdes qu’on pourrait croire qu’elles sont conçues pour maintenir leurs jets privés en l’air.
Les traités de libre-échange : une arnaque en costume-cravate
Si vous pensiez que les traités internationaux étaient négociés pour protéger les citoyens ou l’environnement, détrompez-vous. Ils sont souvent rédigés dans les couloirs feutrés des grandes institutions, sous l’œil vigilant des multinationales et de leurs avocats.
Prenons un exemple : le traité TAFTA (Transatlantic Free Trade Agreement) ou encore le CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement). Derrière les promesses de "croissance" et de "coopération internationale" se cache une réalité beaucoup moins reluisante :
Les multinationales obtiennent le droit de poursuivre les États en justice si une politique publique menace leurs profits. Oui, vous avez bien lu : si un pays décide de limiter les émissions de CO2, une entreprise pétrolière peut l’attaquer en justice pour "manque à gagner".
Les normes environnementales, sociales ou sanitaires sont systématiquement abaissées pour satisfaire les exigences des multinationales.
En clair, ces traités ne sont rien d’autre qu’un tapis rouge déroulé pour les milliardaires et leurs entreprises, tout en écrasant les économies locales et en sabotant la souveraineté des États.
Le "revolving door" : le bal des hypocrites
Le "revolving door", ou "porte tournante", est sans doute l’aspect le plus cynique de la capture de l’État. C’est ce phénomène où des ministres, députés, ou hauts fonctionnaires quittent leurs postes publics pour rejoindre de grandes entreprises privées, souvent celles qu’ils étaient censés réguler.
Vous avez sûrement vu des exemples :
Un ancien ministre de l’Économie devient PDG d’une banque ou d’une entreprise énergétique.
Un cadre dirigeant d’une multinationale décroche un poste clé dans un ministère pour ensuite "conseiller" sur des réformes économiques.
Le résultat ? Une frontière floue, voire inexistante, entre l’intérêt public et les profits privés. Les lois qui émergent de ce système ne servent pas les citoyens, mais les actionnaires.
Les solutions qu’ils détestent (et donc qu’on devrait adorer)
1. Taxer les riches : et pas qu’un peu
Commençons par le basique : il est temps de faire payer leur part aux ultra-riches. Un ISF climatique, par exemple, pourrait imposer les yachts, les jets privés, et leurs dividendes gras comme des foies suralimentés.
Mais pas de pitié : les milliardaires sont passés maîtres dans l’art de l’évasion fiscale. Il faudrait donc renforcer les contrôles, fermer les paradis fiscaux et imposer des sanctions sévères aux fraudeurs. Pour nous ? Payer nos impôts est un devoir.
Pour eux, c’est une "injustice".
2. Réguler leurs entreprises : fini la fête des pollueurs
Il est temps de mettre un terme à leur impunité écologique. On pourrait imposer :
Des quotas stricts sur les émissions de CO2, avec des amendes astronomiques pour les contrevenants.
Une interdiction des investissements dans les énergies fossiles. Oui, même si ça fait mal à leurs profits.
Des limites sur leurs consommations ostentatoires : on n’a pas besoin de yachts de 150 mètres, sauf si on compte sauver des migrants en Méditerranée.
3. Soutenir les initiatives citoyennes : parce que le vrai pouvoir est local
Les grands changements viennent souvent de la base. Les mouvements pour la justice climatique, les collectifs locaux, les associations de défense de l’environnement : voilà où réside l’espoir.
Financer ces initiatives, leur donner les moyens d’agir, et les protéger contre les attaques des lobbies, c’est une priorité.
4. Changer le système : et pas juste en surface
Enfin, il est temps de repenser entièrement notre modèle économique. Une planète aux ressources finies ne peut pas supporter une croissance infinie. Il faut une transition vers une économie plus durable, plus équitable et surtout, plus humaine.
Cela implique :
- Abandonner le mythe de la croissance infinie.
- Réduire la dépendance aux énergies fossiles.
- Mettre en place un modèle où les ressources naturelles sont gérées comme des biens communs, et non des opportunités de profits.
Conclusion
Les milliardaires. Ces êtres presque mythologiques, bâtisseurs de fortunes, destructeurs de planètes, et champions olympiques de la déconnexion avec la réalité. Ils voguent sur des yachts qui feraient rougir des paquebots, possèdent des villas plus grandes que certains quartiers, et vivent dans un monde où "crise" est un mot qu’ils n’entendent qu’à propos de leur approvisionnement en caviar.
Nous les contemplons comme des divinités modernes, mais cette illusion doit être brisée. Il est temps de réaliser qu’ils ne sont ni nécessaires, ni invincibles, ni infaillibles. Leur richesse n’est pas le fruit d’un mérite extraordinaire, mais souvent d’un système qui favorise l’accumulation au sommet et l’appauvrissement à la base. Leur pouvoir repose sur une illusion : celle que nous ne pouvons rien changer.
Alors il est temps de briser l’illusion. Ces gens ne sont pas des héros, ni des visionnaires éclairés. Ce ne sont pas les Atlas qui portent le monde sur leurs épaules ; ce sont plutôt des bulldozers qui écrasent tout sur leur passage. Leur pouvoir ne repose pas sur un mérite extraordinaire, mais sur un système aussi efficace qu’un casino : ils gagnent toujours, et vous perdez à chaque fois.
La première étape pour leur ôter cette couronne invisible, c’est de s’informer. Pas sur leurs nouvelles collections de montres ou leurs dernières vacances dans des îles privées.
Non. Informez-vous sur leurs pratiques : comment ils évitent les impôts tout en vous expliquant que "vous ne travaillez pas assez", ou comment ils polluent joyeusement tout en finançant des campagnes de greenwashing.
Et puis, indignez-vous. Pas une petite indignation passagère, hein. Une belle, une grosse indignation bien costaud, comme celle que vous avez quand vous voyez votre facture d’électricité.
S’indigner, c’est refuser d’accepter comme inévitable ce qui est profondément injuste :
- L’inégalité criante entre ceux qui possèdent tout et ceux qui n’ont rien.
- La destruction de notre planète pour des profits immédiats.
- L’appropriation des médias, des institutions, et même de la démocratie par une poignée de privilégiés.
Passer à l’action : une rébellion bien pensée (et bien salée)
La seule chose qu’ils craignent plus qu’un contrôle fiscal, c’est que nous arrêtions de jouer selon leurs règles. Alors, agissez. Et pas juste en silence derrière votre écran. Ils s’en fichent de vos posts sur les réseaux sociaux ; ils ont déjà payé pour s’assurer que l’algorithme les enterre.
Soutenez les initiatives locales : ces petites associations et mouvements écologiques qu’ils qualifient de "hippies utopistes". Ils ont peur de ces gens-là, parce qu’ils savent que tout grand mouvement commence petit.
Rejetez le mythe du milliardaire sauveur : Elon Musk n’ira pas sur Mars pour vous sauver. S’il y va, c’est pour échapper à la pagaille qu’il a contribué à créer ici-bas.
Parce que nous avons encore tout à perdre (contrairement à eux)
Nous, on ne peut pas se permettre d’attendre que le prochain milliardaire décide de jouer les bienfaiteurs.
On ne peut pas compter sur ceux qui détruisent la planète pour la sauver.
Parce qu’eux, au pire, ils fuiront dans leurs bunkers climatiques high-tech ou leurs stations spatiales privées.
Et nous ?
Nous resterons là, avec des plages submergées et des forêts en flammes.
Contrairement à eux, nous avons encore quelque chose à perdre : une planète habitable, des relations humaines décentes, et une société où tout le monde n’est pas obligé de se battre pour survivre. Alors oui, il est temps d’agir. Mais pas timidement. Soyons audacieux. Soyons agaçants. Soyons cette épine dans le pied de leur mocassin à 5 000 euros.Faites chier les milliardaires, pas par jalousie mais par conviction. Informez-vous, informez autour de vous, vous êtes toustes assez malines ou malin pour trouver un moyen de leur faire perdre du temps, de l’argent, ou leur illusion de grandeur.
Qu’ils profitent de leurs yachts tant qu’ils le peuvent. Parce que la marée pourrait bien tourner. Et avec un peu de chance, ils n’auront même pas pensé à mettre un gilet de sauvetage.
Et n’oubliez pas que Luigi’s Mansion est un excellent jeu si vous ne savez pas quoi faire.
Je répète, Luigi’s Mansion est un excellent FPS
Merci de votre attention